- Spectacle
François Chaignaud – Думи моï*
Il y a deux ans, François Chaignaud excitait la Biennale avec Twerk, une danse de club, toutes fesses dehors. Il revient cette année en solo. Un retour en forme de spectacle-revue haute couture au milieu des spectateurs.
Quand y a-t-il « chorédrame » ? Quand James Thierrée s’en remet à la danse pour ausculter la condition humaine.
Attention événement : Jan Fabre reprend cette pièce fondatrice des années 80, une folie de théâtre-danse. Durée : 8 heures non-stop pour 9 performers, et des spectateurs — qui, eux, peuvent entrer et sortir. Culte !
Un auteur, seize interprètes, une écriture de masse travaillée comme un ballet et un titre – Opus 14 – qui met de l’ordre : pas de doute, le hip-hop se fait répertoire. Et pourquoi pas, humanité dansante.
Ça fait mal ? C’est tant mieux. Affronter un spectacle de Lloyd Newson c’est se cogner le réel sur un plateau au bord du documentaire.
Six danseurs au visage grimé en blanc et lèvres écarlates qui se livrent à des numéros de claquettes désordonnés, qui font les lions, se battent, meurent... Voilà l’esprit burlesque et cinématographique de LOVE.
- Spectacle
Maguy Marin – BiT
49e création pour Maguy Marin. Au centre de cette pièce pour 6 danseurs : la question du rythme. Comment la forme advient par le rythme et comment accorder les rythmes des uns et des autres pour vivre ensemble.
Et si les débuts de la danse c’était ça ? Naître, sortir du ventre de sa mère, grandir et faire l’expérience du monde.
- Spectacle
Maud Le Pladec [LEDA] – DEMOCRACY
Avec en scène 4 batteries et 5 danseurs, Maud Le Pladec fait la preuve musclée qu’en confrontant musique et danse, il est aussi question de politique.
Récital à 40, c’est l’amplification de Récital, pièce culte de la danse hip-hop d’auteur de la fin des années 90. Avec ce geste, Mourad Merzouki travaille l’idée de répertoire, et fait entrer sa danse dans l’histoire.
- Spectacle
Nacera Belaza – La Traversée
Et pourquoi ne pas se laisser porter par des courants d’air ? Ou comment le mouvement, plutôt que de faire chorégraphie, peut faire acte de liberté.
- Spectacle
Noé Soulier – Mouvement sur mouvement
Noé Soulier a beau être jeune, c’est une encyclopédie : toutes les danses l’intéressent, classique, contemporaine, et ce, sans limite. Parce qu’au fond, ce qu’il traque un peu partout ce sont les gestes qui racontent quelque chose.
Cette drôle de Bataille, dont Pierre Rigal a réglé les assauts, qui mêle gestuelle circassienne et percussion corporelle, est un régal de drôlerie et de virtuosité.
Planites, ou comment danser les mouvements migratoires et tout ce qui s’en suit.
Du bling, de la farce, de la frime, de la revanche, c’est le coupé-décalé. Comment les chorégraphes contemporains prennent-ils en charge les pratiques populaires ?